Réponse du Mouvement Zeitgeist International à l'occupation de Wall Street
Traduction de la newsletter internationale du 28/09/2011.
Le 17 Septembre, une expression populaire d'indignation fut lancée au coeur du centre financier mondial, une institution bien connue sous le nom de "Wall Street", dans la partie sud de Manhattan, à New York. Au 26 Septembre, on dénombre 80 arrestations et de nombreux cas enregistrés de violences abusives venant de la police et des forces de sécurités. Cependant, les protestataires restent vigilants pour ce qui pourrait être un évènement historique qui résonnera encore longtemps.
Le Mouvement Zeitgeist aimerait affirmer publiquement son soutien pour cette expression fondamentale.
Alors que le monde se réveille devant la faillite du système financier avec des troubles civils de plus en plus importants, qui émergent sans le biais de la loyauté à l'État-souverain, aux partis politiques, et aux religions, une nouvelle perspective unifiante s'enracine lentement dans les esprits. Elle transcende le cadre que nous étions nombreux à supposer empiriquement comme étant notre mode de vie.
Avec le déclin mondial du nombre d'ouvriers, tandis que les systèmes automatisés continuent de remplacer le travail humain, ce qui bénificie aux industries, le pouvoir d'achat se réduit simultanément et la "croissance économique" devient inévitablement étouffante, sans oublier la crise de la dette née de l'expansion du système de prêts de réserve fractionnaire et la simple réalité que l'argent est créé à partir de la dette et vendu comme marchandise pour échanger des interêts ( interêts qui ne peuvent être remboursés qu'à travers de nouveaux prêts ), avec l'imminence de la naissance de programmes militaires dans toutes les grandes puissances virtuelles à l'origine de cette meme crise, couplée à une crise de l'energie des hydraucarbures qui couve... Tout cela pourrait déboucher sur un conflit mondial jamais vu jusqu'alors ; tant que le marché de la consommation basé sur une croissance infinie continuera à déformer nos valeurs qui sont de vivre en harmonie sur une planète finie...
Il est temps de discerner les problèmes sociaux qui nous entourent, pas seulement les problèmes spécifiques à la politique, à l'administration générale, ou même à ce qu'on appelle la "cupidité des entreprises". Nous sommes en réalité confrontés à un problème systémique, dont l'origine se situe aux fondements même de notre système économique et des modes de reflexion que celui-ci encourage et récompense.
Depuis toujours, nous nous mettons des oeillères en croyant que quelqu'un ou quelques groupes sont à blâmer. Plutôt que de se concentrer sur les 40 personnes qui ont plus de richesses que les 150 millions d'américains ou le fait que, globalement, 1% de la population mondiale a plus de richesses que 40%, nous allons maintenant nous demander comment un tel constat est encore possible actuellement et, de facon plus critique, pourquoi cela n'a rien d'étonnant. Réfléchissons-y.
Après tout, c'est le "libre marché", n'est-ce pas ?
Contrairement à l'hypothèse d'efficacité quasi-nulle pour la plupart des marchés économiques, le marché-libre signifie simplement que n'importe qui peut faire tout ce qu'il veut et maximiser autant qu'il le souhaite, sans se préocuper des limites de la législation morale ou de la législation juridique ; ce qui, ne vous y méprenez pas, est également de mise pour les responsables politiques, les institutions réglementaires et les organismes sociaux quels qu'ils soient.
Rien n'est plus sacré que la maximisation des gains monétaires et aussitôt qu'une personne ou un groupe met en avant les conséquences sociales et environnementales nuisibles de ce système, ils sont généralement taxés de socialistes ou de communistes afin d'étouffer toutes critiques et d'intimider tout autre détracteur.
En outre, bien que partout dans le monde les gens continuent de condamner l'influence du système monétaire dans les domaines d'ordre social à travers les activités de lobbys pratiquées en toute légalité par les grands groupes, bien qu'ils usent de termes haut en couleur tels que le corporatisme, le capitalisme de copinage, et même le fascisme, il semble qu'ils se méprennent à propos de ce qu'est et de ce qu'a toujours été ce système.
Le libre marché en tant que modèle économique est une organisation anarchique et chaotique dénuée de fondement scientifique. Ce modèle présuppose que n'importe qui ou n'importe quel groupe possédant assez d'argent et donc de pouvoir, se montrera responsable tant socialement qu'écologiquement dans ses agissements. Le problème étant que, de fait, la responsabilité financière implique de se montrer socialement et écologiquement manipulateur, négligeant et de pratiquer l'exploitation car le moteur principal de ce système est l'inefficacité. Plus il y a de problèmes dans la société, plus il y a d'emplois créés et plus le 1% du haut de l'échelle s'enrichit. Il existe donc une déconnexion entre l'économie actuelle et ce qui est nécessaire à la vie et aucune réforme de grande envergure dans la logique du système monétaire et du libre marché ne sera susceptible de changer cela.
D'autre part, ce système, en tant que processus historique est en fait basé sur une hégémonie culturelle de façade. Une fois qu'un avantage économique est obtenu, il sera probablement conservé. C'est la raison pour laquelle tout dans ce système favorise les riches, du fait de sa structure et de sa logique inhérente. Tandis que le public se plaint que les directeurs des plus grands fonds de pension s'adjugent plus de 300 millions de dollars par an, les gens n'émettent cependant le plus souvent aucune objection aux intérêts versés dans ce système à ceux bénéficiant de comptes épargne conséquents tandis que ceux devant avoir recours aux crédits sont taxés. Alors que vous pouvez acheter votre maison à crédit en versant des milliers d'intérêts chaque année, une personne aisée peut réaliser un investissement, toucher gratuitement des intérêts et ainsi des revenus puisqu'ils ont l'argent nécessaire pour épargner.
La stratification continue de la société en différentes classes économiques et l'accroissement des inégalités n'est pas fortuit. C'est inévitable. Dans le libre marché, chacun est « libre » de confisquer la liberté de son prochain tout simplement grâce aux pressions économiques générées par le jeu du système. Vous êtes aussi libre que votre porte-monnaie vous le permet. Le terme de « racisme institutionnalisé » fut formulé par le militant des droits civiques Stokely Carmichael dans les années 60 en référence aux politiques et aux structures imperceptiblement présentes dans le système social et qui sapaient la prospérité et l'égalité des chances des afro-américains. Ce que nous connaissons aujourd'hui n'est qu'une variante de ce concept : il s'agit du « classicisme institutionnalisé ».
Wall Street elle-même est la manifestation ultime de la poursuite du profit, en lieu et place de la création authentique ou de la contribution sociale à la société. C'est l'institution par excellence devant laquelle il convient de manifester car elle ne devrait pas exister du tout, ou dans tous les cas, elle ne devrait certainement pas être autant influente sur la stabilité de l'économie mondiale aujourd'hui.
Ceci étant dit, il est de nouveau nécessaire d'être clair sur le fait que ni Wall Street, ni le système bancaire ne sont la source de nos problèmes. Ils sont seulement les symptômes d'un système économique qui va d'échecs en échecs en raisons de sa conception obsolète des comportements humains et de nos relations à notre environnement.
La question qui s'ensuit inévitablement est : quel système peut remplacer celui existant ?
A propos du Mouvement Zeitgeist :
Le Mouvement Zeitgeist est un groupe mondial de militants défendant le véritable développement durable et travaillant à l'unification des hommes pour la pérennité de notre espèce avant qu'il ne soit trop tard. Il ne s'agit pas d'un mouvement politique mais d'un mouvement social composé de plus de 1100 branches dans presque tous les pays du monde. Le Mouvement ne reconnaît aucun concept menant à la division tels que ceux de nations, gouvernements, races, partis politiques, religions, dogmes, ou classes sociales. Nous considérons au contraire le monde en tant que système singulier, habitat partagé de l'espèce humaine qui ne représente qu'une partie d'un tout. Nous pourrions résumer notre intention générale avec la formule suivante : « l'application de la Méthode Scientifique dans la résolution des problèmes d'ordre sociaux ».
Le Mouvement Zeitgeist aimerait affirmer publiquement son soutien pour cette expression fondamentale.
Alors que le monde se réveille devant la faillite du système financier avec des troubles civils de plus en plus importants, qui émergent sans le biais de la loyauté à l'État-souverain, aux partis politiques, et aux religions, une nouvelle perspective unifiante s'enracine lentement dans les esprits. Elle transcende le cadre que nous étions nombreux à supposer empiriquement comme étant notre mode de vie.
Avec le déclin mondial du nombre d'ouvriers, tandis que les systèmes automatisés continuent de remplacer le travail humain, ce qui bénificie aux industries, le pouvoir d'achat se réduit simultanément et la "croissance économique" devient inévitablement étouffante, sans oublier la crise de la dette née de l'expansion du système de prêts de réserve fractionnaire et la simple réalité que l'argent est créé à partir de la dette et vendu comme marchandise pour échanger des interêts ( interêts qui ne peuvent être remboursés qu'à travers de nouveaux prêts ), avec l'imminence de la naissance de programmes militaires dans toutes les grandes puissances virtuelles à l'origine de cette meme crise, couplée à une crise de l'energie des hydraucarbures qui couve... Tout cela pourrait déboucher sur un conflit mondial jamais vu jusqu'alors ; tant que le marché de la consommation basé sur une croissance infinie continuera à déformer nos valeurs qui sont de vivre en harmonie sur une planète finie...
Il est temps de discerner les problèmes sociaux qui nous entourent, pas seulement les problèmes spécifiques à la politique, à l'administration générale, ou même à ce qu'on appelle la "cupidité des entreprises". Nous sommes en réalité confrontés à un problème systémique, dont l'origine se situe aux fondements même de notre système économique et des modes de reflexion que celui-ci encourage et récompense.
Depuis toujours, nous nous mettons des oeillères en croyant que quelqu'un ou quelques groupes sont à blâmer. Plutôt que de se concentrer sur les 40 personnes qui ont plus de richesses que les 150 millions d'américains ou le fait que, globalement, 1% de la population mondiale a plus de richesses que 40%, nous allons maintenant nous demander comment un tel constat est encore possible actuellement et, de facon plus critique, pourquoi cela n'a rien d'étonnant. Réfléchissons-y.
Après tout, c'est le "libre marché", n'est-ce pas ?
Contrairement à l'hypothèse d'efficacité quasi-nulle pour la plupart des marchés économiques, le marché-libre signifie simplement que n'importe qui peut faire tout ce qu'il veut et maximiser autant qu'il le souhaite, sans se préocuper des limites de la législation morale ou de la législation juridique ; ce qui, ne vous y méprenez pas, est également de mise pour les responsables politiques, les institutions réglementaires et les organismes sociaux quels qu'ils soient.
Rien n'est plus sacré que la maximisation des gains monétaires et aussitôt qu'une personne ou un groupe met en avant les conséquences sociales et environnementales nuisibles de ce système, ils sont généralement taxés de socialistes ou de communistes afin d'étouffer toutes critiques et d'intimider tout autre détracteur.
En outre, bien que partout dans le monde les gens continuent de condamner l'influence du système monétaire dans les domaines d'ordre social à travers les activités de lobbys pratiquées en toute légalité par les grands groupes, bien qu'ils usent de termes haut en couleur tels que le corporatisme, le capitalisme de copinage, et même le fascisme, il semble qu'ils se méprennent à propos de ce qu'est et de ce qu'a toujours été ce système.
Le libre marché en tant que modèle économique est une organisation anarchique et chaotique dénuée de fondement scientifique. Ce modèle présuppose que n'importe qui ou n'importe quel groupe possédant assez d'argent et donc de pouvoir, se montrera responsable tant socialement qu'écologiquement dans ses agissements. Le problème étant que, de fait, la responsabilité financière implique de se montrer socialement et écologiquement manipulateur, négligeant et de pratiquer l'exploitation car le moteur principal de ce système est l'inefficacité. Plus il y a de problèmes dans la société, plus il y a d'emplois créés et plus le 1% du haut de l'échelle s'enrichit. Il existe donc une déconnexion entre l'économie actuelle et ce qui est nécessaire à la vie et aucune réforme de grande envergure dans la logique du système monétaire et du libre marché ne sera susceptible de changer cela.
D'autre part, ce système, en tant que processus historique est en fait basé sur une hégémonie culturelle de façade. Une fois qu'un avantage économique est obtenu, il sera probablement conservé. C'est la raison pour laquelle tout dans ce système favorise les riches, du fait de sa structure et de sa logique inhérente. Tandis que le public se plaint que les directeurs des plus grands fonds de pension s'adjugent plus de 300 millions de dollars par an, les gens n'émettent cependant le plus souvent aucune objection aux intérêts versés dans ce système à ceux bénéficiant de comptes épargne conséquents tandis que ceux devant avoir recours aux crédits sont taxés. Alors que vous pouvez acheter votre maison à crédit en versant des milliers d'intérêts chaque année, une personne aisée peut réaliser un investissement, toucher gratuitement des intérêts et ainsi des revenus puisqu'ils ont l'argent nécessaire pour épargner.
La stratification continue de la société en différentes classes économiques et l'accroissement des inégalités n'est pas fortuit. C'est inévitable. Dans le libre marché, chacun est « libre » de confisquer la liberté de son prochain tout simplement grâce aux pressions économiques générées par le jeu du système. Vous êtes aussi libre que votre porte-monnaie vous le permet. Le terme de « racisme institutionnalisé » fut formulé par le militant des droits civiques Stokely Carmichael dans les années 60 en référence aux politiques et aux structures imperceptiblement présentes dans le système social et qui sapaient la prospérité et l'égalité des chances des afro-américains. Ce que nous connaissons aujourd'hui n'est qu'une variante de ce concept : il s'agit du « classicisme institutionnalisé ».
Wall Street elle-même est la manifestation ultime de la poursuite du profit, en lieu et place de la création authentique ou de la contribution sociale à la société. C'est l'institution par excellence devant laquelle il convient de manifester car elle ne devrait pas exister du tout, ou dans tous les cas, elle ne devrait certainement pas être autant influente sur la stabilité de l'économie mondiale aujourd'hui.
Ceci étant dit, il est de nouveau nécessaire d'être clair sur le fait que ni Wall Street, ni le système bancaire ne sont la source de nos problèmes. Ils sont seulement les symptômes d'un système économique qui va d'échecs en échecs en raisons de sa conception obsolète des comportements humains et de nos relations à notre environnement.
La question qui s'ensuit inévitablement est : quel système peut remplacer celui existant ?
A propos du Mouvement Zeitgeist :
Le Mouvement Zeitgeist est un groupe mondial de militants défendant le véritable développement durable et travaillant à l'unification des hommes pour la pérennité de notre espèce avant qu'il ne soit trop tard. Il ne s'agit pas d'un mouvement politique mais d'un mouvement social composé de plus de 1100 branches dans presque tous les pays du monde. Le Mouvement ne reconnaît aucun concept menant à la division tels que ceux de nations, gouvernements, races, partis politiques, religions, dogmes, ou classes sociales. Nous considérons au contraire le monde en tant que système singulier, habitat partagé de l'espèce humaine qui ne représente qu'une partie d'un tout. Nous pourrions résumer notre intention générale avec la formule suivante : « l'application de la Méthode Scientifique dans la résolution des problèmes d'ordre sociaux ».
Afin de vous renseigner sur notre travail, nous vous invitons à visiter la partie présentation du Mouvement.
